mercredi 17 mai 2017

ZOOM SÉRIES : MASTER OF NONE.


Alerte bombe seriesque signée Alan Yang et Aziz Ansari, je vous le dis. Ce n'est pas la première fois que je parle de Master Of None sur le blog. Je viens d'achever la seconde saison sortie la semaine dernière sur Netflix. J'ai tenté de retarder l'échéance du dernier épisode comme un amoureux que l'on ne veut pas quitter.



Alors ça parle de quoi Master Of None? Une nouvelle carrière, une vraie petite-amie, de soudains cas de conscience dans le métro... Ce trentenaire new-yorkais serait-il en train de devenir adulte ?

Une série qui peut aussi bien parler aux trentenaires de l'âge de Dev mais aussi à ceux de ma génération hyper connectée, cette génération d'indécis face à leur avenir. On se sent en plein cœur de la bande de Dev, acteur raté contraint de jouer dans des nanars et des pubs, dans son quotidien avec le (bien trop cool) Arnold et Denise. Mais mon coup de cœur revient aux parents de Dev, qui ne sont rien d'autre que ses vrais parents. Une vraie galerie de personnages plus attachants les uns que les autres dans le paysage New Yorkais. Pas de train de vie façon Gossip Girl dans les penthouses de l'Upper East Side, ici on est dans la vraie vie.

Mais ce qui me plait dans Master Of None c'est la manière d'amener les problèmes de société tels que les inégalités homme-femme, la peur de l'engagement chez les nouvelles générations dans le travail et les relations amoureuses, le racisme ordinaire, nos liens avec notre famille. Chaque épisode est consacré à une thématique particulière. L'humour de Ansari et Yang permet d'aborder tous ses sujets sur la société occidentale avec légèreté et sans aucun ton moralisateur dans des épisodes d'une demi-heure. En plus d'être un petit bijou niveau scénario et dialogues, la mise en scène est aussi excellente.



Pourquoi cette seconde saison est encore meilleure que la première? 

Parce que déjà l'Italie qui est le décor des premiers épisodes avec un hommage au Voleur de Bicyclette, mais aussi avec la nourriture qui devient la protagoniste à part entière. Les plans sur les assiettes de spaghetti ont eu un sacré effet sur mon estomac et m'ont fait faire tout le tour de la blogosphère cuisine. On échappe pas aux clichés avec le voyage en Vespa mais on a envie de goûter à la Dolce Vita. La pasta et l'amitié semblent être l'antidote de tous les maux des protagonistes. On reprend les mêmes ingrédients et on recommence avec de nouveaux thèmes comme le coming out, le harcèlement sexuel au travail. Toujours avec intelligence et romantisme, Ansari nous séduit encore plus dans cette nouvelle saison.


Pas de doute, tu dois foncer, vas sur Netflix ou autre réseau obscur et regardes ce petit bijou.
xoxo, Votre Petit Scarabée.

2 commentaires:

  1. Il faut que je regarde cette série! ton article me donne encore plus envie de la découvrir :)

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