mardi 28 février 2017

POP CORN & CINÉMA : LES FILMS DE LA SEMAINE #2





Mes petits slashers, la semaine s'annonce difficile? Le petit scarabée te propose les films de la semaine. C'est une semaine cinématographiquement assez pauvre, par manque de temps. Au programme, du des étudiants rêvant d' une prestigieuse école de cinéma et un Guillaume Canet qui pète un câble.

(Petit aparté, avec Silence, je n'en parlerai pas par ici, je n'ai pas du tout accroché au film. La séance a été éprouvante. Grosse déception, ceux qui me suivent depuis quelques mois, vous savez à quel point c'était une attente de l'année 2017.)


Le Concours, documentaire de Claire Simon.



60 élus pour 1200 candidats… Quels sont les critères pour entrer à la Fémis, l'une des plus prestigieuses écoles de cinéma en France ?


Je dois vous l'avouer, la FEMIS est un de mes rêves de gosse. Ce documentaire m'a tout de suite interpellé dès la sortie de la bande annonce, surtout avec le fait que il a été lauréat du meilleur documentaire cinéma de la Mostra à Venise en 2016. Une immersion totale dans cette école avec tous nos rêves de cinéma, Claire Simon, ancienne responsable d'un des pôles de l'école, nous plonge dans les épreuves du très sélectif concours de la FEMIS. Le film commence par la première épreuve dans un amphi bondé d'espoirs et d'aspirations des jeunes cinéastes de demain devant l'analyse d'un extrait de film. Au fur et à mesure, on plonge dans l'intimité de l'école, entre les pauses clopes des profs entre deux entretiens, suffisance et ego-surdimensionné de certains candidats. Sans prendre parti du côté des candidats ou des jurés, le personnage star est l'école et sa méthode de sélection impitoyable. Si la volonté d'égalité des chances est affichée dans le discours de l'école, on ne peut que penser à une certaine reproduction des élites, avec un certain respect des codes. Question technique, une réalisation assez simpliste mais qui donne du repos à nos yeux fatigués des écrans. Il y a un certain parti pris, avec une volonté de se focaliser de ce qui se passe pendant les examens, ce qui entraine la non présence de commentaire et très peu d'interviews off.

Au final, on stresse pour les candidats, on a envie d'en foutre des baffes à d'autres, et on vit les épreuves avec eux (en plein prépa de concours en ce moment, ça m'a rappelé mes examens blancs). Entre gros passages à vide pendant les questions du jury, débats vifs entre correcteurs sur le fait d'accepter un "génie cinglé" ou un "bouseux". J'ai pas pu m’empêcher de penser aux réponses que je pouvais donner lors des séquences des entretiens des candidats.

Un bon moment de cinéma, c'est un documentaire passionnant qui va régaler les cinéphiles.



Rock'N Roll de Guillaume Canet.


Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux.. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

C'est certain, ça ne plaira pas à tout le monde, vu les commentaires en sortie de séance.

Je ne sais pas ce que Guillaume Canet prend comme drogue pour écrire le scénario de ce film, mais ça lui va bien. Dans le genre ego-trip, on est au max, mais c'est bon putain, qu'est que j'ai ri, beaucoup d'auto-dérision sur le monde du cinéma français fonctionnant sur le jeunisme, la pression pour être branché mais surtout sur la célébrité et sur l'étiquette qui peut coller à une personnalité. Il fait subir à son personnage, les pires moments possibles pour un acteur, peur de la vieillesse, dépression, jalousie dans un couple de comédiens.

Il y a un espèce de miracle dans ce film. J'ai aimé Marion Cotillard. Oui je dois le dire, elle est juste dingue dans ce film, entre sa préparation pour un film de Dolan, son accent québecois et la scène finale. C'est une véritable déclaration d'amour à sa femme, qui finit par lui voler la vedette.

Guillaume, définitivement, je te préfère quand tu joues avec ta bande de potes par rapport à tes autres rôles. Une belle brochette de guests qui porte le film, avec une mention spéciale pour Johnny Hallyday, Gilles Lelouche, Yvan Attal en producteur et Ben Foster (sur qui j'ai fangirlé dans Warcraft).

Mention spéciale pour la bande originale. C'est un savoureux mélange de The Tings Tings, Demis Roussos, Franz Ferdinand, Céline Dion (d'ailleurs cette séquence est la meilleure du film).

Toutefois, mon enthousiasme est un peu retombé lors de la seconde partie du long métrage, qui va vite tomber dans le grotesque et dans le gênant, comme une blague qui a bien trop duré.  


Je suis bien curieuse de savoir quelles sont vos dernières découvertes ciné,
xoxo, Votre Petit Scarabée.

4 commentaires:

  1. Je suis un peu à la ramasse dernièrement, je loupe et je fais l'impasse sur pas mal de films faute de temps, mais c'est toujours bien d'avoir des retours. Tu m'as vraiment donné envie pour ces deux-là :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La même, je loupe beaucoup trop de sorties! Hâte d'avoir ton retour sur ces films! :)

      Supprimer
  2. hahahahah la bande annonce pour Rock'n'Roll de Guillaume Canet m'a tellement fait rire. Qu'est-ce qu'il lui est arrivé? Je trouve ça marrant en plus qu'il a gardé son vrai nom pour l'histoire, j'aurai fait des changements quand même par rapport à ça pour rendre plus réaliste. Mais je suppose qu'il peut se le permettre c'est Guillaume Canet haha perso je le trouve toujours aussi hot même avec sa vie rangée 👌

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est clair qu'il est vraiment pas mal le petit guillaume! ;)

      Supprimer