POP CORN & CINÉMA : LES FILMS DE LA SEMAINE. #1

Je suis impardonnable, je n'ai pas posté ici depuis plus d'une semaine mais le travail du master a été très intense ces derniers temps avec le rendu des différents projets. Pour autant, j'ai eu l'occasion de regarder quelques films, des bonnes surprises, du guilty pleasure, des grosses attentes, une avant première, du bonheur pour une cinéphile.

Grave de Julia Ducournau

Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur ainée est également élève. Mais, à peine installés, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature.

On commence par la meilleure surprise. C'était une grosse attente et j'ai eu la chance d'assister à l'avant première avec la présence de la réalisatrice. C'est un véritable ovni cinématographique, mais une vraie expérience au cinéma. Que l'on soit clair, on aime ou on déteste. Les réactions après séance étaient très diverses dans la salle. Mais c'est là que c'est intéressant et que se cache la magie du cinéma.

Moi qui était sceptique quand j'ai vu les premières images dans le trailer et l'engouement de la presse spécialisée, je ne suis pas déçue. Si certaines incohérences au niveau du scénario sont à souligner, la proposition de la réalisatrice fait du bien dans le paysage du cinéma de genre. Une réalisation soignée, des séquences musicales dingues (plan séquence sur The Do, et scène mythique du personnage de Justine sur une chanson d'Orties), un choix de cast sans faute, voila ce qui vous attend en salle. Entre teen movie, rite initiatique par des scènes de bizutage, scènes "choc" et relations fraternelles difficiles, le spectateur se retrouve face à un long métrage inclassable, et c'est pas pour me déplaire. Entre humour et scènes sanglantes, le long métrage nous offre une palette d'émotions diverses. Si je dois avancer un point négatif, c'est la communication du film, qui surjoue sur le fait que certaines personnes se seraient évanouies devant le film pendant la séance au festival de Toronto. En tant que fan du genre, rien d'alarmant à signaler pour mon estomac bien fragile. 

En bref, un film à ne pas mettre entre toutes les mains, pour les plus avertis. C'est un premier long métrage qui donne espoir au cinéma de genre, qui entre deux suites ou remakes ratés nous offre de bons moments de cinéma comme celui ci. 

Cinquante Nuances Plus Sombres de James Foley

C’est un Christian blessé qui tente de reconquérir Anastasia. Cette dernière exige un nouveau contrat avant de lui laisser une seconde chance. Mais une ombre surgit du passé de Christian et plane sur les deux amants, déterminée à détruire un quelconque espoir de vie commune.

Si je me considère comme une cinéphile avertie, j'aime m'offrir des plaisirs coupables de temps en temps. La saga Cinquante Nuances en est un. Alors oui c'est pas du grand cinéma, Christian Grey est un connard et les dialogues sont digne d'un téléfilm qui passe tard sur NT1, mais qu'est qu'on a ri pendant la séance avec mon meilleur pote. Là où ça aurait pu être plus interessant, c'est l'intrigue avec la fille mystérieuse que l'on peut voir dans la bande annonce. Mais c'est évacué en une demi-heure et le reste du film se résume à du remplissage. Parlons bien, parlons de ce que l'on attend le plus dans ce film, les scènes de sexe. On a vu bien plus sulfureux dans une rediffusion des épisodes de Nip Tuck sur M6.

Si je dois faire quand même une remarque sur une déception par rapport au premier volet, c'est la bande originale. Si dans le premier volet, elle a fait les beaux jours de mon iPod, là les séquences musicales sont vite oubliables. 

& vous, quel est votre programme dans les salles obscures cette semaine?

xoxo, Votre Petit Scarabée.