RETOUR ATTENDU & BOMBE SÉRIESQUE : LE CAS PRISON BREAK, GIRLS & BIG LITTLE LIES.

Mes petits slashers, c'est promis, cette chronique est garantie sans spoilers.

L'attente a été longue pour les fans de la série, le premier épisode de la nouvelle saison est enfin arrivé en début de semaine. Je suis une fan de la première heure de Prison Break, plus précisément des deux premières saisons. Comme pour le cas Dexter, il y a une baisse d’intérêt pour le "season finale."

Recentrons nous sur le sujet du jour : ce "pilote". Et bien, c'est bon, vraiment bon mes petits slashers. On échappe pas aux pièges du fan service mais quel plaisir de revoir T Bag, C Note, Sucre, Sarah et Link. 42 minutes pour un épisode bien rythmé, qui reprend des thématiques actuelles, prouvant que la série n'a pas pris une ride, même après 8 ans d'absence.

Après 3 épisodes, l'impatience le mercredi soir pour la traduction VOST est toujours au rendez vous. Les épisodes s'enchainent et pas d'ombre au tableau, je trouve l'envie de suivre une saison depuis l'évasion de Fox River et la cavale en saison 2. Si l'ensemble semble prometteur pour la suite, il sera tout de même nécessaire pour les scénaristes de bien justifier leurs choix au vu de la fin de la saison 4.

Petite ombre au tableau, j'espère retrouver Faf Larage au générique de la version française. C'est les vrais bails du jeudi soir quand tu avais le droit de regarder un seul épisode parce que tu commençais à 8h au collège le lendemain.

Attention, petite bijou seriesque avec Big Little Lies de Jean Marc Vallée et David E Kelley.

Tu sais, ce genre de séries dont tu attends pas grand chose mais dont tu deviens accro dès les premiers épisodes. Je ne vais pas faire la redite de tout ce qui a été écrit par mes collègues sur les réseaux sociaux.

Une réalisation et photographie soignée, un casting trois étoiles (Cœur sur Reese Whiterspoon), un scénario bien ficelé et (enfin) les personnages féminins de Madeline, Jane et Celeste écrits de manière brillante. On ne pouvait pas attendre moins d'une série produite par HBO. Derrière les apparences de la banlieue huppée, se cache les faux semblants, les mensonges et les rivalités. Un événement va venir bouleverser le quotidien de cette petite bourgade et va nous tenir en haleine durant la dizaine d'épisodes. Des thèmes de société sont abordés tel que les violences conjugales, le harcèlement scolaire mais pas de manière grossière et larmoyante, et ça fait plaisir de voir des sujets aussi sensibles amenés avec intelligence. Par contre, pitié, ne faites pas de saison 2, la conclusion de l'épisode final se suffit à elle même.


(Petit aparté : J'ai regardé les 3 premiers épisodes de 13 Reasons Why. Ne me jetez pas des pierres, mais je n'ai pas accroché du tout. Trop adolescent à mon goût, j'ai mis un terme à mon binge watching. Pourtant, je suis une personne sensibilisée à la cause du harcèlement du fait de mon vécu personnel. Si j'apprécie l'idée de la sensibilisation par un média populaire avec Netflix, pas de coup de cœur à signaler de mon côté.)

Finissons l'article avec une série qui m'a vu évoluer d'adolescente à une jeune adulte avec Girls.

J'ai dévoré chaque saison, adoré certains personnages comme Shoshanna, Charlie et Ray, détesté certains (désolée mais Hannah c'est juste pas possible, même après 6 saisons). Entre réalisme des histoires d'amour, difficultés à se stabiliser niveau professionnel et personnel, querelles amicales et parentales, cette série n'aura pas épargné mon quota d'émotions. La dernière saison est vraiment bien écrite et offre une bonne conclusion après 6 ans de bons et loyaux services.

On se retrouve pour un pop corn & cinéma fin de semaine, 

Bonne semaine, mes petits slashers.